Depuis quand
pratiquez-vous l’astrologie ?
Je pratique l’astrologie
depuis l’année 2000 (Après avoir travaillé pendant 23 ans dans les hôpitaux
de Bordeaux, d’abord comme infirmière, puis comme puéricultrice), mais j’ai
ouvert mon cabinet d’astrologie depuis le 1ier octobre 2006.
Comment vous êtes-vous
formée ? (Autodidacte ? Cours ? Dans ce cas quel professeur ou école ?)
Avant tout, j’ai commencé
par un travail sur moi sur plusieurs années, pendant ma profession
d’infirmière (avec une psychothérapie, puis avec une astrologue karmique, et
j’ai suivi régulièrement des formations à la relation d’aide). Il est
important de se connaître soi-même, avant de vouloir aider les autres.
J’ai pris des cours par
correspondance à l’I.E.A. Ecole d’Astrologie (10, Rue Voltaire, 44000,
Nantes) :
Initiation à l’Astrologie
Entretien et Perfectionnement des Connaissances
L’Astrologie au service des Relations Humaines
L’Astrologie appliquée à l’Education des Enfants
Psychologie pour Astrologues
Puis, en autodidacte, j’ai étudié l’Astrologie Karmique, en m’appuyant sur
les livres d’Irène Andrieu, principalement.
Vous reconnaissez vous
dans un courant ? Si oui lequel ? Sinon, pourquoi ?
Je me reconnais dans Irène Andrieu
(Astrologie d’évolution) ou Patrick Giani (psycho-astrologie). Tous les deux
pratiquent l’astrologie karmique.
Comment
qualifieriez-vous votre approche de l’astrologie ? (Outil de connaissance de
soi ? Aide à la décision ? …)
D’abord comme outil de connaissance de soi. Les personnes qui
viennent me voir n’attendent, souvent pas, de l’aide à la décision, mais des
réassurances sur l’avenir, en me demandant des prévisions. Il est rare que
je commence par des prévisions. J’ai besoin de sonder le client, pour savoir
ce qui l’amène vraiment dans mon cabinet, ce qu’il est prêt à entendre, et
comment je dois m’y prendre, avant de lui annoncer des prévisions,
privilégier ou plutôt les amener vers une démarche de soi.
Mêlez-vous l’astrologie
à d’autres disciplines dans votre pratique ? Si oui : lesquelles ? Comment ?
Pourquoi ?
Je m’intéresse à la
psycho-généalogie, donc je questionne le client sur tout ce qu’il peut
savoir et se rappeler des générations antérieures à la sienne. Je prends
connaissance des coutumes, des croyances familiales, des secrets, tabous,
etc.… Je vois les clients au moins trois fois. Je peux donc leur demander de
faire des recherches. Mon travail avec les clients est dynamique. C’est un
travail à deux. Je les avertis dès la première séance. Je ne joue pas à la
voyante, ni au psychiatre.
Je peux leur donner des
exercices à faire de connaissance de soi (la Programmation
Neurolinguistique, le test Parent, Enfant, Adulte, autres exercices de
connaissances de soi pour l’estime de soi, la reconnaissance des émotions,
sentiments, etc.).
Je travaille sur les rêves,
aussi (que je pratique sur moi depuis fort longtemps).
En fait, je m’adapte au client, pour le faire lâcher prise, et lui faire
comprendre que le travail sur soi, c’est d’abord lui qui le fait. Je me sers
de la carte du ciel comme piste, pour les guider vers un point à travailler,
et je le leur dis.
Comment procédez-vous
concrètement : étude sur rendez-vous ou par téléphone ? Etude sur une ou
plusieurs séances ? Avez-vous mis au point une méthode particulière ?
Cela dépend des clients. En
général, je les vois trois fois, à quinze jours d’intervalles, pendant 1
heure 30 à 2 heures par séances, la première étant la plus longue et la plus
importante. Je me présente (mon parcours professionnel, ma formation
d’astrologue, et un bref discours sur la différence entre une astrologue,
une voyante et une psy). Puis j’explique comment je procède. Je pose
beaucoup de questions, à la première séance. Je fais le tour du personnage
(en passant par santé, l’enfance, les parents, la fratrie, etc.). Si j’ai
la date exacte du jour de naissance, ce premier jour, je leur montre leur
carte du ciel.
A la deuxième séance, ils
sont plus détendus. Je pose des questions plus dirigées. Je réponds aux
leurs. Il m’arrive de rendre le thème à cette séance (un document d’une
vingtaine de pages). C’est selon comment est le client. Dans ce cas-là, la
troisième séance sert à expliquer ce qu’ils n’ont pas compris dans le
document. La plupart du temps, c’est à la troisième séance que je remets le
document, et que je le présente.
Entre les séances, ils
peuvent m’envoyer des mails, et je peux leur donner du « travail » à faire
par mail, pendant tout le suivi (à peu près un mois à un mois et demi).
Puis ils ont un temps, plus
ou moins long, pour réfléchir, s’ils veulent continuer, à venir me voir
régulièrement. Je leur demande de lire le thème deux fois avant de me
contacter. Pour ceux qui veulent me revoir, c’est très souple. Je leur
propose de les voir une fois par mois, mais c’est toujours eux qui décident,
d’une séance à l’autre. Ils peuvent me parler par mail. Je leur réponds
toujours. Et je trouve que cela complète bien les entretiens.
J’ai des clients hors la région. Nous faisons tout par mail. Et c’est très
intéressant. Je fais exprès de mettre plus longtemps, car il me manque le
contact visuel. Mais ils travaillent davantage, en posant tout par écrit.
C’est de là que m’est venue l’idée de proposer à ceux qui viennent, de me
contacter par mails quand ils en ont envie.
Quels services
proposez-vous ? (étude natale, synastrie, transits, progressions,
orientation professionnelle/scolaire, coaching de vie…)
En fait, cela dépend de la demande. Pour les
prévisions, je ne travaille que sur les transits. L’étude du thème natal et
le coaching de vie sont mes principales activités. J’y rajoute, depuis peu,
le thème de transits pour une année.
Pourquoi avez-vous
choisi d’adhérer à la FDAF ? Qu’attendez-vous d’elle ?
Quand je me présente à mes clients, je dis
que je fais partie d’une fédération, que je suis déclarée. Je donne une
facture. Si nous voulons être reconnus, nous devons donner des garanties de
sérieux. Faire parti d’une fédération est l’image d’une garantie. Les
clients me disent souvent : « Ah bon ! Je ne pensais pas que c’était comme
cela l’astrologie ».
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